Le déploiement de soldats de la force Sentinelle en France
Une mesure forte pour renforcer la sécurité
Dans une décision forte, l’Élysée a annoncé le déploiement de jusqu’à 7 000 soldats de la force Sentinelle sur le territoire français à partir de lundi soir. Cette mesure fait suite à la réunion de sécurité d’hier où le président de la République a pris cette décision. Confirmant les informations de RTL, l’Élysée a indiqué que cette mobilisation exceptionnelle a été décidée en raison des craintes d’une importation du conflit entre Israël et le Hamas. Pour faire face à cette menace, le niveau d’alerte a été relevé au plus haut niveau, “urgence attentat”, ce qui permet de déployer des ressources supplémentaires grâce au dispositif Vigipirate.
Lors de son intervention au 20 heures de TF1, Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, a souligné l’existence d’une atmosphère extrêmement négative en France. Selon lui, les événements survenus au Proche-Orient ont également contribué à cette situation en entraînant le passage à l’acte de l’assaillant d’Arras.
La sécurité renforcée en pleine période d’exposition
Alors que se déroule la Coupe du monde de rugby et que les événements au Proche-Orient s’ajoutent à une situation géopolitique internationale déjà tendue, le niveau de sécurité en France est renforcé. Selon le bulletin Vigipirate, cette décision intervient lors d’une “période de forte exposition”. Mais pourquoi cet effort supplémentaire ?
En effet, cette mesure fait suite à l’attaque survenue à Arras, qui survient également à quelques jours de la commémoration de l’assassinat de Samuel Paty. Cet enseignant d’histoire-géographie avait été décapité en octobre 2020 pour avoir montré des caricatures de Mahomet lors de cours sur la liberté d’expression. C’est pourquoi le dispositif Sentinelle, déployé pour la première fois en 2015 après les attentats contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher, est à nouveau mobilisé.
L’assaillant de l’attaque d’Arras, Mohammed Mogouchkov, faisait l’objet d’un suivi récent de la part de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Suite à son interpellation jeudi, il a été relâché après une vérification de la présence d’armes sur lui et un contrôle de son téléphone et de ses messageries cryptées. Une situation qui soulève des questions au sein de la droite, qui demande l’instauration de l’état d’urgence, et de l’extrême droite, qui pointe des “failles” et réclame la démission du ministre de l’Intérieur.
Source : AFP
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