La canicule paralyse le redémarrage fulgurant de la centrale nucléaire de Golfech, laissant le futur énergétique suspendu dans une chaleur écrasante

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By Martin





EDF retarde le redémarrage d’un réacteur nucléaire de la centrale de Golfech en raison de la sécheresse

EDF retarde le redémarrage d’un réacteur nucléaire de la centrale de Golfech en raison de la sécheresse

La sécheresse retarde le redémarrage du réacteur à Golfech

En raison de la sécheresse estivale qui a touché le sud de la France ce mois d’août, EDF a annoncé le report du redémarrage d’un réacteur nucléaire de sa centrale de Golfech. Cette décision vise à éviter de dépasser les normes de températures des eaux de la Garonne, où la centrale rejette ses eaux de refroidissement.

La centrale de Golfech reste à l’arrêt

Actuellement, les travaux de maintenance de la centrale de Golfech sont terminés, mais aucun réacteur n’envoie d’électricité sur le réseau. EDF a décidé de retarder le redémarrage du réacteur numéro 2, initialement prévu pour le 13 août, tandis que le réacteur numéro 1 reste également à l’arrêt.

Aucune perturbation de l’alimentation électrique en France

Malgré ces arrêts de réacteurs, l’alimentation électrique en France reste stable. La demande est actuellement faible, ce qui permet à EDF de planifier ses travaux de maintenance. De plus, la France est généralement exportatrice d’électricité, ce qui compense d’éventuelles baisses de production.

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Des arrêts de réacteurs pour sécheresse

Les arrêts de réacteurs liés à la sécheresse ont un impact très limité sur la production électrique. EDF estime que ces arrêts ne représentent en moyenne que 0,3 % de la production des 20 dernières années. Cependant, avec la hausse attendue des températures, il est possible que ces arrêts se multiplient dans les prochaines semaines.

Les centrales nucléaires soumises à des normes strictes

Les centrales nucléaires utilisent l’eau des rivières (ou de la mer) pour refroidir leurs réacteurs avant de rejeter l’eau plus chaude dans le milieu. Ces activités sont réglementées par des seuils d’échauffement et de débit des cours d’eau à ne pas dépasser.

En cette année 2022, EDF a obtenu des autorisations spéciales pour dépasser les normes dans cinq de ses centrales. Temporairement, les réacteurs de Golfech, du Bugey, du Tricastin, de Saint-Alban (Isère) et du Blayais (Gironde) ont été concernés par ces mesures.

Lorsqu’une centrale rejette de l’eau dans une rivière, celle-ci est plus chaude que celle de la rivière elle-même. En temps normal, cette chaleur se dissipe naturellement, mais en période de sécheresse, le manque de débit et la chaleur naturelle de l’eau rendent cette dissipation plus difficile. Pour respecter les normes de température, EDF doit ralentir ou arrêter sa production et stocker l’eau dans des bassins prévus à cet effet dans ses centrales. En 2022, le contexte était différent car RTE, le gestionnaire du réseau, a demandé à EDF de maintenir la production électrique afin de ne pas utiliser trop de gaz naturel.

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Martin
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