Adieu à un maestro de renom
Un maestro dont le nom évoque les scènes symphoniques prestigieuses
Nous avons le regret d’annoncer le triste décès du vénérable chef d’orchestre, âgé de 88 ans. Les médias japonais ont diffusé la nouvelle ce vendredi 9 février, attribuant son décès à une insuffisance cardiaque survenue le mardi précédent.
Une brillante carrière internationale riche en collaborations prestigieuses
Ce virtuose, connu pour sa silhouette menue et sa crinière généreuse, a, durant sa carrière, mené à la baguette les orchestres les plus renommés du monde. Il a notamment été à la tête de l’Opéra de Vienne en 2002 et a tenu la fonction de directeur musical de l’Orchestre symphonique de Boston durant pas moins de trente années. Depuis ses débuts dans la fosse de l’Opéra à l’âge de 24 ans, il a fait voyager sa maestria de Paris à Londres, de Milan à Salzbourg, offrant des interprétations de Mozart, Mahler, Berlioz mais également d’illustres contemporains tels que Henri Dutilleux et Olivier Messiaen.
Un parcours semé de réussites et de défis
Il faut remonter à l’âge de 12 à 16 ans pour découvrir Seiji Ozawa en pleine virtuosité, derrière l’orgue de la mission catholique de Tokyo, impressionnant ainsi les leaders de l’École Toho. Malheureusement, c’est à cette époque qu’un incident, une fracture de deux doigts lors d’une partie de rugby, l’éloignera définitivement des sonates de Bach, mettant fin à son envolée de pianiste.
Un homme reconnu pour son immense talent
Après une période d’études rigoureuses sous la tutelle de son maître Hideo Saito, notre chef d’orchestre intègre la composition et la direction d’orchestre à son répertoire. Cette évolution remarquable lui permet de remporter deux prix de prestige et de se faire une place sur la scène musicale du Japon. Ses efforts sont consacrés quand en 1958, il est honoré par le titre de « talent le plus exceptionnel de l’année ».
L’héritage musical laissé derrière lui
Tout en gardant un lien étroit avec ses origines japonaises, il crée l’Orchestre International Saito Kinen en 1984. Son amour pour la musique ne s’arrête pas là. Huit années plus tard, il se lance dans l’organisation d’un festival musical qui, deux décennies plus tard, porte son nom et devient une rencontre annuelle des musiciens japonais distingués.
Un homme courageux face à l’adversité
Son voyage musical n’est pas sans embûches. En 2010, un diagnostic de cancer de l’œsophage est posé, affliction dont il réussit à se remettre. Ajoutez à cela des épisodes récurrents de pneumonie, une fracture de la hanche, ainsi que des problèmes cardiaques qui le contraint à annuler plusieurs de ses apparitions. Cependant, rien de tout cela ne parvient à diminuer sa passion indéfectible pour la musique et sa détermination à continuer à enchérir le monde de ses performances remarquables.
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