Le pouvoir des voix étudiantes : Sophie Vénétitay donne la parole aux élèves, échos de l’effroi post-attentat à Arras!

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By Martin





Sophie Vénétitay témoigne après le drame

Sophie Vénétitay témoigne après le drame

Le lundi 16 octobre, Sophie Vénétitay, secrétaire général Snes-FSU et professeur de sciences économiques et sociales, a témoigné de son échange avec sa classe du lycée Rosa Parks à Montgeron, en Essonne. Dès le samedi 14 octobre, elle a parlé avec ses élèves, qui lui ont posé des questions sur la sécurité et l’avenir de l’école. « J’ai été très frappée par la colère qui s’exprime », a déclaré la syndicaliste. Elle estime qu’Emmanuel Macron a une responsabilité immense dans ce domaine.

Sophie Vénétitay évoque les échanges entre enseignants

Le secrétaire général Snes-FSU raconte que ces échanges étaient indispensables pour partager leurs émotions et leurs interrogations après le drame. Ils ont discuté de leur rôle en tant qu’enseignants et de ce qu’ils pouvaient faire pour répondre aux questions de leurs élèves. Ils ont également abordé la question de l’échec et de la nécessité de mieux protéger l’école. Sophie Vénétitay considère que cette discussion était essentielle pour se préparer à affronter les interrogations des élèves.

Les réactions des élèves face au drame

Les élèves de Sophie Vénétitay lui ont posé des questions sur les raisons pour lesquelles un professeur a été attaqué et sur la présence policière devant l’école. Ils ont exprimé leur colère et leur peur face à cette situation. Au cours des échanges entre enseignants, il est apparu que la question principale qui revenait était « pourquoi sommes-nous une cible ? ». Cette question révèle le besoin de compréhension et de sécurité des élèves.

« Dans mon lycée, la question qui est beaucoup revenue est : pourquoi sommes-nous une cible ? »

Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU

à RevolutionMagazine

La volonté de continuer d’enseigner malgré les difficultés

Sophie Vénétitay reconnaît que gérer ses propres angoisses tout en rassurant les élèves est compliqué. Cependant, elle estime que les enseignants sont des repères importants pour les élèves. En tant qu’adultes et professeurs, ils jouent un rôle essentiel dans leur éducation et leur sécurité. Malgré les difficultés, ils continueront à enseigner et à faire vivre l’école de la République.

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La nécessité de faire vivre l’école de la République au quotidien

Le texte d’Emmanuel Macron exprime la volonté de lutter contre l’obscurantisme et de promouvoir l’éducation. Sophie Vénétitay partage cette volonté, mais estime que des actes concrets sont nécessaires pour protéger les écoles et faire vivre cet idéal. Elle rappelle que l’école de la République ne peut pas exister uniquement à travers des mots, mais doit être une réalité quotidienne.

La nécessité d’une réponse globale

Sophie Vénétitay admet que le contrôle des personnes radicalisées est une réponse nécessaire, mais elle pense également qu’il est important de réfléchir à d’autres aspects, tels que l’éducation et la construction d’une société ensemble. Elle estime que l’école a un rôle à jouer, mais que les politiques doivent également proposer une réponse globale qui intègre la dimension sécuritaire, mais aussi d’autres mesures.

La recherche d’un équilibre entre sécurité et vie scolaire

Sophie Vénétitay souligne qu’il est important de ne pas transformer les établissements scolaires en places fortes. Il faut trouver un équilibre entre la sécurité nécessaire et le fait que les écoles doivent rester des lieux de vie. Cela implique d’avoir plus de personnel éducatif aux entrées des établissements et de ne pas remplacer les humains par des caméras ou des portiques. Elle reconnaît que les problèmes de moyens sont récurrents, mais elle encourage les politiques à agir concrètement pour protéger les établissements scolaires.

La responsabilité d’Emmanuel Macron

Suite à la colère exprimée par les enseignants, Sophie Vénétitay considère qu’Emmanuel Macron a une responsabilité immense dans la protection de l’école de la République. Elle appelle à des actions concrètes pour assurer la sécurité des établissements scolaires et pour garantir leur bon fonctionnement. Selon elle, il ne suffit pas de prononcer des mots, mais il faut passer aux actes.

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Martin
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