Les secrets du maquillage des années 20

L’époque charnière pour le maquillage

Avant les années 1920, le maquillage était réservé aux actrices de théâtre et aux filles de joie. Maquiller son visage et aller en public était mal vu à l’époque. Les cosmétiques étaient peu variés et de piètre qualité.

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La vulgarisation du maquillage s’est produite avec l’arrivée du cinéma muet en noir et blanc. Les stars du grand écran ont influencé la mode. Dès lors, les femmes osaient se faire davantage belles. Elles se plaisent à imiter des actrices comme Clara Bow ou Louise Brooks :

Avec un teint pâle ;
Les yeux charbonneux ;
Les lèvres rouges.

Se maquiller allait au-delà de la séduction, c’était devenu un moyen d’expression. Cela s’harmonisait bien, à l’époque, avec les cheveux courts et les robes plus légères et peu longues.

Maquillage année 20 : teint de porcelaine irisé

Pour réussir un maquillage année 20, l’unification de la carnation est primordiale. Un fond de teint clair et mat est nécessaire. On applique, par la suite, une poudre libre transparente afin de fixer le maquillage et apporter un effet velouté à la peau. Pour apporter de la clarté au visage, on peut recourir à un illuminateur nacré à appliquer sur :

le haut des pommettes ;
l’arête du nez ;
l’arc de Cupidon.

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En revanche, pour être fidèle à la tendance, il faut éviter le blush. Celui-ci n’était que très peu exploité à l’époque.

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Smoky-eyes des années 1920

Le regard a une importance cruciale pour le maquillage année 20. Il faut lui donner plus de présence, de charme et d’allure. Le recours au fard à paupières foncé est indispensable. On utilise des teintes comme le gris, le brun ou le noir. On étire l’application du fard vers l’extérieur en créant une forme qui ressemble à une amande.

Pour ouvrir davantage le regard, il suffit d’ajouter un soupçon de fard clair ou irisé au coin interne de l’œil. On réalise un trait d’eye-liner noir au ras des cils supérieurs et inférieurs et on l’estompe avec un pinceau adapté. La finalisation se fait avec une couche de mascara noir sur les cils supérieurs et inférieurs tout en insistant sur la frange externe.

Des sourcils en toute finesse

Pendant les années folles, les sourcils étaient très fins, arqués et presque dessinés au crayon. Les reproduire implique d’abord d’épiler les sourcils en suivant la ligne naturelle avant de les brosser vers le haut à l’aide d’un goupillon. L’étape suivante consiste à combler les éventuelles zones clairsemées en se servant d’un crayon brun ou noir dédié. On dessine des traits fins qui ressemblent aux poils. Il faut finaliser en fixant les sourcils avec du gel transparent ou coloré.

De nos jours, les sourcils luxuriants sont à la mode. On peut donc éviter l’épilation si on tient à reproduire un maquillage digne des années Charleston. Le camouflage des sourcils s’impose dans ce cas. C’est de la colle et de la poudre libre qu’il faut utiliser pour obtenir un bon résultat. Attention, certaines colles occasionnent des rougeurs. Il faut préférer une en stick non toxique.

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Maquillage des lèvres : la bouche rouge des années 20

On parle même de la mythique bouche rouge de cette époque-là. Elle se veut rouge vif et mate pour contraster avec le teint pâle. C’est un élément incontournable de ce style de maquillage. Pour créer cette fameuse bouche à la teinte saisissante, on suit ses contours en se servant d’un crayon rouge dédié. On accentue le cœur de la lèvre supérieure tout en rétrécissant légèrement la largeur de la lèvre inférieure. Le remplissage des délimitations se fait avec un rouge à lèvres couleur sang. En tapotant à l’aide d’un pinceau ou du bout d’un doigt, on estompe les démarcations. Il est possible d’appliquer du gloss transparent au centre des lèvres pour leur donner une apparence pulpeuse. Il n’y a pas que le rouge, le violet est aussi disponible. Le maquillage année 20 recourait plus à un coloris ‘’lie de vin’’.

Le maquillage année 20 sait mettre en valeur le regard et la bouche. Il s’appuie sur des couleurs contrastées et des formes géométriques. Inspiré des stars du cinéma muet, il reflète l’esprit de liberté et d’audace dont faisaient preuve les femmes de cette époque.

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Martin

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