Judith Godrèche brise le silence sur sa liaison avec un homme de 40 ans lorsqu’elle avait seulement 14 ans : un témoignage bouleversant de courage et de résilience

Photo de l'auteur

By Martin



L’histoire mouvementée de Judith Godrèche : Des relations qui ont marqué son parcours

L’histoire mouvementée de Judith Godrèche : Des relations qui ont marqué son parcours

Une actrice française accomplie, Judith Godrèche a traversé les décennies en gravissant les échelons du cinéma français. Et certains hommes ont joué un rôle essentiel dans son parcours personnel et professionnel. Revenons avec elle sur ces relations marquantes.

 

Un brillant réalisateur, une relation inquiétante

Non sans une certaine angoisse, Judith Godrèche évoque sa relation passée avec le réalisateur Benoît Jacquot, qui avait 26 ans de plus qu’elle à cette époque. Dans les pages du tout dernier numéro du magazine, disponible depuis le 7 décembre dernier, l’actrice a en effet choisi de briser le silence et de parler de cette période de sa vie.

 

« J’étais une jeune fille très solitaire, très idéaliste. Je vivais à travers mes livres, ma mère est partie de la maison quand j’avais 9 ans, j’ai été élevée par un homme seul, j’étais vulnérable malgré une certaine maturité », avoue Judith.

 

Les autres hommes de sa vie

Judith s’est également remémorée les moments passés avec , le père de sa fille née le 19 avril 2005. Une relation qui s’est déroulée dans les années 2000, après son premier mariage avec . De ce dernier, Judith a eu un fils, Noé, dont la naissance date du 4 septembre 1999.

Lire :  Le carnage russe dévastateur ensanglante l'est de l'Ukraine, fauchant de nombreuses vies innocentes

 

Lever le voile sur son passé : un acte courageux

Ce passé, souvent complexe, Judith Godrèche a décidé de le partager avec le public. Le 28 décembre dernier, Arte diffusait « Icon on the French Cinema », une série qui retrace de manière romancée l’histoire de Judith. Outre cette série, c’est aussi dans le désir de sensibiliser le public à son histoire que Judith a accepté de se confier.

« Si un homme de 40 ans approche ma fille, je le tue. C’est parce que j’ai une fille adolescente que je parviens à réaliser ce qui m’est arrivé, à me dire que j’ai navigué dans un monde sans règle ni loi », explique-t-elle au magazine ELLE.

Un récit qui nous rappelle que la vie peut être une véritable montagne russe et qu’il est important d’en parler pour que chacun puisse en tirer des enseignements

Le cinéma français sous l’objectif de Judith Godrèche

Le passé de Judith Godrèche peut sembler trouble à certains, l’actrice française ayant été en proie à des comportements déplacés dans le milieu du cinéma. Ayant abandonné l’école à l’âge de 15 ans, elle a dû naviguer dans un monde adultère. Sa réflexion nous donne un aperçu saisissant : « Je n’avais aucune idée de ce que disait la loi, j’ai arrêté l’école à 15 ans, les histoires qu’on lit, les films qu’on voit, tout valorisait cette image de lolita, de baby doll« .

Un besoin vital d’attention — et ses conséquences

Elle évoque également la nécessité pour une actrice d’être appréciée et observée : « En tant qu’actrice, on a besoin d’être aimée, regardée. C’est comme si, en vous choisissant, le réalisateur vous donnait vie ». Pourtant, cette nécessité peut ouvrir la porte à des situations dangereuses.

Du prestige à l’inconfort : la dérive cinématographique

Dans un raisonnement poignant, Judith Godrèche met en évidence le danger potentiel qui, à son sens, est omniprésent dans le monde de l’art, notamment le cinéma : « On peut se faire prendre dans les filets d’une personne plus puissante, et l’art est un tremplin extrêmement favorable à ça« .

Lire :  Line Renaud, à 95 ans, dévoile ses ultimes ambitions : "Je refuse de céder à la fin de vie, encore deux ou trois tours de force m'attendent !"
L’adulte a le devoir de mettre des limites

Elle nous rappelle aussi, avec force, l’importance pour les adultes de fixer des limites, surtout lorsqu’il est question de protéger des artistes plus jeunes. Judith Godrèche insiste : »La position de l’adulte dans la société, c’est de savoir où mettre les limites, même quand il s’agit d’art ».  »

Un appel à plus de vigilance

Ces remarques puissantes nous invitent à être plus vigilants. Judith Godrèche nous offre une perspective éclairante sur le côté obscur du milieu du cinéma : « Quand on a 15 ans et qu’on fait une scène torse nu, qu’il y a quarante-cinq prises, qu’on doit embrasser un homme de 45 ans et que cet homme, c’est votre réalisateur, c’est fou qu’il n’y ait aucun adulte sur le plateau pour dire : ‘On va s’arrêter là’« .

Martin
Les derniers articles par Martin (tout voir)

Laisser un commentaire