Une révolution capitale pour briser l’opacité et dévoiler l’identité des gardiens de la paix.

Photo de l'auteur

By Martin






L’obligation de rendre le RIO plus lisible pour le public

L’obligation de rendre le RIO plus lisible pour le public

L’importance de la lisibilité du RIO

Le ministère de l’Intérieur est confronté à une nouvelle obligation, suite à une ordonnance du Conseil d’État. Cette ordonnance vise à rendre le RIO (Référentiel des Informations Opérationnelles) plus visible et lisible pour le public. En effet, la plus haute juridiction administrative estime que le ministère de l’Intérieur n’a pas pris les mesures nécessaires pour garantir que les membres des forces de sécurité intérieure se conforment à cette exigence.

Un délai de mise en conformité

Le Conseil d’État accorde au ministère de l’Intérieur un délai de douze mois pour se conformer à sa décision. Il est demandé d’agrandir le numéro du RIO, composé de sept chiffres, afin qu’il soit suffisamment lisible lors des interventions des forces de l’ordre, notamment dans le cadre de rassemblements ou d’attroupements.

Une victoire pour la transparence policière

La décision du Conseil d’État est une grande victoire pour la transparence et la confiance entre les forces de sécurité intérieure et la population. En exigeant que les policiers et gendarmes portent un numéro d’identification individuel visible sur leur tenue, sauf dans certains cas spécifiques liés à leurs missions, cette mesure vise à garantir l’identification des agents et à favoriser des relations de confiance avec la population.

Lire :  La fin de l'impunité aux États-Unis : quand la justice s'attaque à la loi du silence

Cependant, dans la pratique, cette obligation n’était pas toujours respectée. Face à cette situation, plusieurs associations ont saisi le Conseil d’État pour demander des mesures visant à rendre le numéro d’identification plus lisible et son port plus effectif. Parmi ces associations figurent la Ligue des droits de l’homme (LDH) et l’association Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT).

La décision du Conseil d’État prend en compte les obstacles rencontrés lors des opérations de maintien de l’ordre, tels que dénoncés et documentés par la LDH. L’objectif est de garantir que les numéros d’identification des policiers et gendarmes soient suffisamment visibles, notamment lors des interventions lors de rassemblements ou d’attroupements.

Source : AFP


Martin
Les derniers articles par Martin (tout voir)
Lire :  Une offensive américaine élimine cinq combattants pro-iraniens en Irak dans une action légitime de légitime défense

Laisser un commentaire