Enquête sur le traitement des documents confidentiels : Joe Biden réagit
Réaction de Joe Biden à l’enquête
Le vieux lion de la politique américaine, Joe Biden, s’est lancé dans une oraison télévisée défensive jeudi après la diffusion d’un rapport accablant, qui l’absous mais le dépeint comme un « homme âgé ».
Les révélations du rapport
Plus tôt dans la journée, un rapport de 388 pages rédigé par le procureur spécial en charge de l’examen de sa gestion des documents confidentiels a été dévoilé. Si le rapport n’appelle pas à des poursuites, il met en lumière une fragilité chez Biden : l’âge, et constate une détérioration de sa mémoire. Il a été noté que Joe Biden ne se rappelle plus de son poste en tant que vice-président ni de la date de la disparition tragique de son fils aîné Beau, selon les mots du procureur spécial Robert Hur.
La réponse de Biden
La réponse de Biden à ces affirmations n’a pas tardé : « Comment ose-t-il ? » a exigé Joe Biden, qui s’est exprimé avec une forte émotion et une nette défiance.
Biden, l’homme sympathique à la mémoire défaillante
Merrick Garland, le ministre de la Justice, avait désigné en janvier 2023 un procureur spécial afin d’analyser le comportement de Joe Biden, l’actuel président, concernant la conservation et la divulgation de documents confidentiels après son mandat en tant que vice-président. Le procureur a conclu que malgré une possible intention délibérée, aucune inculpation ne devrait être déposée à son encontre. La raison ? Sa sénilité perçue aurait probablement bénéficié du doute du jury.
Réactions anticipées à une nouvelle manœuvre politique
Les couloirs politiques n’ont pas tardé à s’animer suite à la divulgation de ce rapport. Les adversaires parlaient déjà de celui qui pourrait de nouveau se retrouver en ballotage défavorable. Allusion directe à l’élection présidentielle de novembre prochain, où Biden pourrait se confronter à Trump dans une énième réplique de l’élection de 2020.
Gaffes diplomatiques : Biden se mélange les pinceaux
Ajouter à cela, Biden semble montrer des failles dans sa maîtrise des affaires internationales en confondant récemment Emmanuel Macron, président français, et Angela Merkel, ex-chancelière allemande, avec leurs prédécesseurs. Une confusion géopolitique qui s’est faite sentir lors d’un entretien sur la crise à Gaza, où il se trompe en évoquant les discussions concernant l’aide humanitaire avec le président mexicain, alors qu’il parlait en réalité du président égyptien Sissi.
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