Un fils sous les projecteurs : l’affaire Hunter Biden
Une vie luxueuse à quel prix ?
Quelle surprise pour le fils du président Joe Biden, qui a reçu jeudi une deuxième mise en examen sur le terrain fédéral, rien de moins que pour un cas de fraude fiscale, d’après un récent document judiciaire. A 53 ans, celui-ci s’est retrouvé mêlé à une affaire lui ayant permis d’éviter le paiement de 1,4 million de dollars en impôts, couvrant la période de 2016 à 2019, dixit l’acte d’accusation.
Rebondissements à la Maison-Blanche
Votre attention s’il vous plaît ! Il se peut que l’année prochaine soit particulièrement animée pour le fils du président Biden. Et pour cause, le jeune homme de 53 ans pourrait être amené à comparaître por deux différentes inculpations, dont une pour destination illégale d’arme. Une situation tout à fait incongrue, ne trouvez-vous pas ? Surtout lorsque l’on sait que son père souhaitera probablement briguer un nouveau mandat présidentiel.
Une amnistie révoquée
Allez, vous vous demandez sûrement comment on en est arrivé là. Pour faire simple, une entente de plaider coupable entre Hunter Biden et le procureur David Weiss aurait pu lui éviter cette double peine ainsi qu’un éventuel passé par la case prison. Or, il semblerait que cette chaleureuse amnistie ait été annulée cet été.
Arme illégale et addiction à la drogue : du rififi en vue
Quoi ? Oui, vous avez bien entendu. L’amnistie harmonieusement discutée couvrait à la fois les allégations de fraude fiscale que vous connaissez déjà, et celle d’acquisition illégale d’une arme. Malheureusement pour notre protagoniste, la juge en charge de l’affaire a remis en question sa validité en juillet dernier, d’où cette annulation.
Une mèche allumée dans la famille Biden
Ah, les affaires de famille ! Surtout quand celle-ci est sous le feu des projecteurs. Figurez-vous que Hunter Biden, le fils du célèbre président américain, joue gros. Très gros. Pour lui, ce n’est pas la roulette russe, mais bien la roulette américaine, et les enjeux sont de taille. Fraude fiscale et détention illégale d’arme pourraient lui valoir jusqu’à quarante-deux ans d’incarcération!
Les Républicains en embuscade
Les tracas judiciaires de Hunter Biden suscitent l’intérêt – et l’on peut même dire une certaine jubilation – au sein du Parti républicain. Ces problèmes personnels sont une aubaine pour eux, qui n’hésitent pas à les utiliser dans leur croisade contre Joe Biden, accusant par la même occasion la famille présidentielle de corruption généralisée. Et ils ne ménagent pas leurs efforts pour mettre en lumière les lacunes de la justice, notamment en ce qui concerne le traitement des procédures impliquant le fils du président.
Tourments judiciaires et procédures politiques
Et oui, va y avoir du sport ! Les conservateurs, actuellement aux commandes de la Chambre des représentants, ont lancé une procédure d’enquête en destitution contre le président démocrate en septembre. Pourquoi donc ? Et bien, motivés par les activités douteuses de son fiston à l’étranger, ils reprochent à Hunter Biden d’avoir profité de la renommée et des réseaux de son père pour mener des affaires louches en Ukraine et en Chine. Accrochez-vous, ça promet!
La nouvelle vie colorée de Hunter Biden
Comme tout bon film hollywoodien, Hunter Biden a connu des hauts et des bas. Après avoir expérimenté les délices de la jet set grâce à ses affaires à l’étranger, notamment en Ukraine, où il a occupé un poste dans un groupe gazier, il a su se libérer de l’étau des addictions à l’alcool et la drogue. Aujourd’hui, c’est à grands coups de pinceau qu’il exprime sa passion pour l’art. Mais malgré cette nouvelle vie, Hunter n’est pas encore totalement sorti du bois.
Un procureur aux commandes de l’enquête
Heureusement pour Hunter, les allégations de corruption liées à ses affaires à l’étranger n’ont pas abouti à son inculpation, du moins jusqu’à maintenant. Parmi les tigres qui veillent à son sort, on trouve le procureur David Weiss, un véritable faucon nommé à son poste sous l’administration Trump et conservé par Biden. Le ministère de la Justice reste toutefois ferme dans sa prétention à l’indépendance de ce magistrat dans l’enquête sur Hunter.
Au secours de son fils, papa Biden
Pour apporter encore un peu de piquant à cette saga, les accusations des Républicains vont au-delà de Hunter et cherchent à atteindre son père, Joe. Ils prétendent qu’en 2016, alors qu’il était vice-président de Barack Obama, Joe Biden a fait pression sur Kiev afin de faire destituer le procureur général ukrainien Viktor Shokin, protecteur du groupe gazier où siégeait Hunter. Quant à ce dernier, il peut compter sur le soutien indéfectible de son père, qui nie toutefois toute implication dans ses affaires.
Source : AFP
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